Coordination des mouvements – La clé du succès sportif à long terme
L’ingrédient clé pour travailler avec des athlètes préadolescents et adolescents est de fournir une stimulation globale dans une perspective de mouvement. Les jeunes athlètes doivent expérimenter et éventuellement perfectionner une variété d’habiletés motrices afin d’assurer à la fois la réussite sportive future et la prévention des blessures. Développer une coordination de base grâce à la stimulation du mouvement est un must, avec l’objectif éventuel de développer une coordination spécifique au sport à l’adolescence. Cependant, la coordination elle-même est un système global composé de plusieurs éléments synergiques et pas nécessairement d’une capacité définie de façon singulière.
L’équilibre, le rythme, l’orientation spatiale et la capacité de réagir aux stimuli auditifs et visuels ont tous été identifiés comme des éléments de coordination. En fait, le développement d’une bonne coordination est une séquence à plusieurs niveaux qui passe de compétences exécutées avec une bonne conscience spatiale mais sans vitesse à des compétences exécutées à des vitesses accrues et dans un environnement en constante évolution. La coordination se développe le mieux entre 7 et 14 ans, la période la plus cruciale se situant entre 10 et 13 ans.
Comme pour toute autre chose, une question importante concernant le développement de la coordination est de fournir un stimulus spécifique (et donc approprié) pour l’individu. La prescription d’exercices trop faciles ou trop difficiles pour le jeune athlète aura un résultat moins qu’optimal.
Une note intéressante, est qu’il semble y avoir un plafond en ce qui concerne le développement et la capacité de coordination. Les athlètes plus jeunes qui apprennent à maîtriser les éléments associés à une bonne coordination (équilibre, rythme, conscience spatiale, réaction, etc.) sont bien mieux lotis que les athlètes qui ne sont pas exposés à ce type de stimulation physique jusqu’à l’âge avancé. La capacité à développer de manière optimale la coordination se termine vers l’âge de 16 ans. Cela valide l’affirmation selon laquelle une exposition globale et précoce est la clé du point de vue du développement athlétique. Encore une fois, la coordination globale servira de base pour développer une coordination spécifique à l’adolescence.
Encore une fois, il est important de mentionner que le développement de la coordination est un processus qui englobe des années d’exposition et qui est basé sur la DIVERSITÉ et la POLYVALENCE. Les jeunes athlètes ne peuvent pas être placés dans un stimulus spécifique au sport à un jeune âge et devraient se hisser dans les rangs de l’athlétisme d’élite. Comme le dit la devise, «vous ne pouvez pas devenir champion avant de devenir un athlète».
De plus, il est important de comprendre que les exercices basés sur la coordination doivent être introduits pendant la préadolescence. L’adolescence n’est pas un moment approprié pour commencer des éléments de formation à la coordination. Comme la force, la vitesse, la hauteur et la masse corporelle changent considérablement au cours de ces années, il est beaucoup plus prudent de renforcer les mouvements déjà connus plutôt que d’en enseigner de nouveaux. C’est là que réside l’art et la compréhension du développement d’un jeune athlète. Les entraîneurs, et les parents doivent accepter le fait que le développement d’un athlète en bonne santé et réussi est un voyage ou un processus qui englobe plusieurs degrés de stimulation différents, tous construits les uns sur les autres.
Lien Synchronisation concentration Georges LESAYAH
La formation à la coordination, par exemple, est introduite pendant la pré-adolescence alors que la plasticité du système nerveux est élevée et que les habitudes de mouvement ne sont pas encore ancrées comme permanentes. La portée de l’entraînement de coordination change au cours de l’adolescence, au cours de laquelle la croissance physique modifie les habitudes de mouvement précédemment maîtrisées du jeune athlète. À l’heure actuelle, le raffinement du mouvement devrait prévaloir sur l’apprentissage de nouvelles compétences basées sur le mouvement. Après l’adolescence, la formation à la coordination peut de nouveau être portée à de nouveaux sommets.
Un point à considérer à propos de la coordination est que la prédisposition génétique joue un rôle important. Les enfants moins coordonnés ne présenteront probablement jamais les tendances des enfants naturellement coordonnés, quelle que soit leur formation. Cela ne signifie pas pour autant que des améliorations ne peuvent pas être apportées – bien au contraire.
Voici trois principes de base de la formation à la coordination –
Commencez jeune – la coordination s’améliore grâce à l’apprentissage et à la maîtrise de nouveaux mouvements. En commençant tot les jeunes athlètes mettent à l’épreuve leurs capacités (dans des limites raisonnables) avec des exercices de coordination. Plus un jeune athlète a de coordination, plus il ou elle fera preuve de capacité dans n’importe quel sport en perspective.
Défiez les jeunes athlètes à un niveau individuel et approprié – Certains jeunes ont un bon équilibre tandis que d’autres affichent un bon rythme. La clé d’un entraînement réussi est de découvrir les éléments de coordination dont chaque athlète a besoin et de développer des exercices qui ciblent le mieux les faiblesses.
Changer fréquemment d’exercices – les jeunes athlètes apprennent rapidement dans la plupart des cas. Assurez-vous de les défier physiquement et intellectuellement avec de nouveaux exercices et souvent.